Sport et nutrition, comment s’y mettre ?

Bonjour tout le monde!

Aujourd’hui je viens vous parler d’un sujet incontournable lorsque vous allez voir un diététicien nutritionniste: le sport.
Du moins, c’est l’idée que vous vous en faites… et cette idée peut être un frein dans votre démarche.
En effet, on ne naît pas tous « sportifs » et même si l’on peut le devenir, certains n’aiment tout simplement pas le « sport »!

Soyons réalistes, le sport est synonyme de compétition, performance, dépassement de soi… Certains aiment et ont besoin de cet aspect « toujours plus » et je respecte leur point de vue.
En revanche, pour ceux qui n’en sont pas fan cela peut être anxiogène et tout devient alors plus compliqué

Lorsqu’on commence un suivi diététique, nutritionnel; quelque-soit le motif : obésité, surpoids, diabète, syndrome d’intestin irritable, constipation chronique, reflux gastriques… il est fort probable que je vous parle de « sport ».
Je vous mentirais en disant « ne vous inquiétez pas, le simple fait de changer votre alimentation suffira ».

L’activité physique est très importante pour rester en bonne santé, toute aussi importante que la qualité de notre alimentation et de notre sommeil… Elle permet d’augmenter le bon cholestérol, de faire diminuer les triglycérides sanguins et donc nous protège des maladies cardiovasculaires.
Elle contribue à la libération d’endorphine (hormone du plaisir), ce qui réduit les symptômes de dépression. Elle est également une alliée de taille pour atténuer les bouffées de chaleurs lors de la ménopause. Et j’en passe…

OUI, encore une fois TOUT est lié: la tête, l’assiette et… les baskets!

Alors, comment fait-on quand on n’aime pas (ou que l’on a jamais pratiqué) le « sport »???

Pour commencer:

On change ce terme de « sport », qui est très effrayant… et on parlera plus volontiers « d’activité physique » ou tout simplement de « bouger ».

Ensuite, vous l’entendez partout: « ayez une activité physique RÉGULIÈRE« .

Attention lorsqu’on parle de régularité, j’ai des patients (plein d’humour!) qui me disent « je cours 1 fois par an après les fêtes de Noël, ça compte? ».
Effectivement, 1 fois par an, tous les ans… c’est régulier, mais malheureusement, pas assez… Donc quand on vous dit « régularité »,  cela correspond à 2 à 3 séances par semaine!

Vous aurez compris que pour réussir à tenir ce rythme il est indispensable que la dite « activité », vous plaise et soit adaptée à vos capacités.
Le plaisir est crucial, il entre en jeu dans l’aspect motivationnel. Vous sentir contraint, obligé de faire quelque chose ne fonctionnera pas sur le long terme.
Elle doit être adaptée à votre niveau et votre morphologie, il ne faut pas bruler les étapes! Vouloir aller trop vite peut engendrer la blessure et donc l’immobilité (l’inverse de ce que vous rechercher…) ou vous frustrer par l’impossibilité de faire les mouvements et donc vous décourager.

Enfin, le maître mot: L’ORGANISATION.

Dans un premier temps, vous allez vous dégager 2 à 3 moments dans la semaine pour faire l’activité physique de votre choix. Marche, footing, yoga, natation, danse, escalade, tennis, basket, foot, volley, corde à sauter… ce qui VOUS plaira. N’hésitez pas à les varier!

Le seul et unique objectif pour les 2 semaines à venir: ALLEZ-Y!

Ne mettez pas d’obstacle sur votre chemin. Oubliez le nombre de kilomètre, le temps de vos séances, les performances… Simplement, franchissez le pas et tenez-vous à vos 2 à 3 séances par semaine.

J’ai bien dit, oubliez le temps et les kilomètres, donc si vous y allez simplement 5 à 10 min 3 fois par semaine, c’est déjà une petite victoire!

Le reste suivra…

Et vous? Vous avez bougé comment aujourd’hui?

 

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